A love letter to your skin

Il y a 1 an, Ellie nous livrait à cœur ouvert son rapport conflictuel avec sa peau « mixte » dans son article « A love letter to my skin ». Un sujet qui nous avait toutes beaucoup touchées en interne et avait suscité de nombreuses réactions de la part de notre communauté sur Instagram. Car comme le décrivait si justement Ellie, la peau est la première chose que l’on voit de soi dans le miroir au réveil, sans fard, sans filtre, sans filet de sécurité. Cette peau qui nous définit, définit notre mood de la journée, ou qui peut même égratigner notre confiance en soi dès lors qu’elle n’est pas parfaite. Dans le cadre de notre temps fort « peau qui tire » j’avais à mon tour envie de vous raconter mon histoire de peau. 

 

Car j’ai moi même été longtemps en guerre avec ma peau, une guerre qui a débuté à l’âge d’1 mois et demi au moment où ma maman a arrêté de m’allaiter. Ici, pas l’ombre d’un bouton, mais le visage, le cou, les oreilles, les pliures des bras et des genoux, recouverts d’eczéma. Un eczéma dit atopique, une maladie chronique inflammatoire, caractérisée par une extrême sécheresse cutanée associée à des lésions sévères : plaques rouges, peau à vif, qui suinte, qui gratte. Un joli cadeau empoisonné, mi-héréditaire, mi-encore-inexpliqué qui allait définir mon enfance (les albums photos s’en souviennent encore), mon adolescence (col roulé en hiver, manches longues même en été), et mes premiers pas dans ma vie de femme (la vie intime, le seul endroit où l’on ne peut plus se cacher sous des couches de Dermablend). 

L’avantage de ce cadeau empoisonné c’est que ma maman m’a fait découvrir très tôt la définition du mot « holistique » en cherchant par tous les moyens la recette miracle qui me soignerait de cette maladie de peau (qui par mes pleurs, hantait ses nuits). J’ai quasiment tout essayé : la cure thermale à l’âge de 1 an (aux effets bénéfiques mais éphémères), l’homéopathie via la prise de granules, l'auriculothérapie (une technique d'acupuncture auriculaire), les consultations chez une magnétiseuse reconnue qui apposait ses mains chargées d’énergie sur mon ventre… et bien sur, le rituel de la crème, mon préféré, la plus grasse et riche possible, que j’appliquais religieusement matin et soir sur mon visage et tout mon corps. Des améliorations, des accalmies, mais le naturel revenait toujours au galop, avec des poussées violentes en cas de stress, ou bien pendant mes règles. J’avais mal à la peau, envie de vivre sous cloche pour me couper des agressions extérieures, passer ma vie dans une baignoire de crème apaisante. Alors il a fallu employer la manière forte, dermato, ordonnance, cortisone, antihistaminiques et anxiolytiques pour « me détendre et arrêter de me gratter », et même séance chez le psy pour être bien sur que ce ne soit pas « psychosomatique ». Un cocktail détonnant, qui n’a rien soigné, mais m’a permis de « mieux vivre avec », tout en m’accrochant aux pronostics des médecins, « Vous verrez, avec le temps ça s’apaisera, peut être quand vous tomberez enceinte ? ».

La maternité n’étant pas au programme dans l’immédiat, j’ai alors continué ma quête du « mieux être ». J’ai consulté différents thérapeutes à Paris, je me suis mise au yoga (mieux que les médicaments pour se détendre) et j’ai troqué petit à petit mes tubes de cortisone et mes baumes de parapharmacie contre des soins plus respectueux de ma peau, avec de vrais actifs pour l’hydrater, la nourrir et l’apaiser (c’est d’ailleurs comme cela que j’ai découvert Oh My Cream bien avant d’y travailler). Mais j’ai surtout appris à l’écouter, en prenant mon mal en patience. J’ai compris qu’elle allait mieux quand j’étais moins stressée, que je mangeais bien, buvais peu, dormais beaucoup (pas vraiment compatible avec ma vie de fêtarde ahah) et que j’évitais les environnements hostiles (les poils de chiens, les herbacés, les grands espaces verts !). J’ai compris que j’aurais toujours des rougeurs, des réactions inexpliquées, la peau qui tire, chroniquement sèche. Mais que je pouvais faire en sorte qu’elle aille mieux, en prenant soin de moi avec des rituels quotidiens et bien huilés, en liant l’utile à l’agréable. Ironie du sort, on me complimente aujourd’hui souvent sur ma peau... comme quoi rien n’est jamais écrit d’avance… ! ;)

Crédits photos : 1.(+vignette) ©Fleur Bult  2.© Maximilian Salzer  3.©Maison Loüno

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