Portrait

Dans la trousse makeup d'Adeline Mai, photographe

Derrière son objectif, elle capte l’éclat des peaux et la douceur des regards. Artiste plurielle, photographe et vidéaste, Adeline Mai ne fige pas l’image, elle la révèle pour façonner un monde où les corps respirent, vibrent, échappent aux cadres trop serrés. Rencontre avec une femme qui voit, et fait voir, autrement.

Adeline Mai

   

Dis-nous tout sur toi

“Je suis artiste visuelle. Je fais de la photographie, des collages, de la vidéo, et j’explore aussi les outils liés à l’intelligence artificielle. J’aime l’image sous toutes ses formes. J’aime capturer le mouvement, surtout celui de la femme : un déplacement, un port de tête, une manière d’être. Je ne cherche pas à figer, mais à révéler quelque chose d’éphémère, de silencieux, qui passe entre les lignes.”

      

As-tu toujours su que tu serais photographe ?

“Non, pas du tout. Je ne viens pas d’un milieu créatif, donc ce n’était pas une option évidente. Mais j’ai toujours photographié. C’était là, presque instinctivement, sans me dire que ce serait un jour mon métier. Au début, je photographiais les femmes autour de moi des amies, des proches, et puis, un jour, Jean-Charles de Castelbajac m’a contactée alors que j’étais encore au lycée pour faire les images de ses collections. C’est ce moment qui a tout déclenché. Ensuite, j’ai intégré les Gobelins et j'avais deja du travail en sortant.”

Comment définirais-tu la beauté ?

“La beauté, c’est la confiance en soi. C’est se sentir bien, ne pas avoir à se justifier. C’est aussi les défauts, ce qui fait la singularité de quelqu’un. C’est ce qui nous échappe, ce qui déborde un peu. Ce n’est pas une surface lisse : c’est une présence. C’est une assurance tranquille, mais aussi la sensibilité, la fragilité. La beauté, ce n’est pas ce qui correspond à une norme, c’est ce qui vibre, ce qui émeut, même si ce n’est pas immédiatement joli. C’est l’imperfection de chacun."

Comment influence-t-elle ton travail ?

“Évidemment, le maquillage joue un rôle important dans les images que je fais. Je photographie surtout des femmes, et chacune a sa manière de se sentir belle. Ce qui compte, c’est qu’elles se sentent elles-mêmes, à l’aise dans leur peau.

Il n’y a pas de déguisement, pas de transformation forcée. Et quand je travaille avec des mannequins, le maquillage devient un outil de narration, un prolongement du regard. Je collabore avec des maquilleurs et maquilleuses qui ont eux aussi leur rôle créatif, leur vision.”

   

Comment ton rapport au maquillage a-t-il évolué ?

“Il a changé profondément. Avant, je me maquillais pour camoufler. Il faut dire qu’il n’y avait pas autant de teintes disponibles, les produits n’étaient pas forcément adaptés à ma carnation, et les modèles auxquels on s’identifiait étaient très limités.

Aujourd’hui, je me maquille pour révéler, pour souligner. L’offre est plus large, plus inclusive, et cela change tout. Avec l’épanouissement aussi, la confiance en soi grandit. On assume davantage ses imperfections.”

Quelle est la partie de ton visage que tu préfères maquiller ? 

“La bouche, sans hésiter. C’est mon geste-refuge. Même quand je suis fatiguée, que je sors d’un avion, que je n’ai rien d’autre sur le visage, un rouge à lèvres bien choisi me donne tout de suite meilleure mine. C’est comme une armure légère, un signe de présence.

Mon produit fétiche : un baume teinté ou un crayon que je floute au doigt, vite fait, mais efficace.

En soin, j'ai un tube de creme solaire dans chacun de mes sacs, trousse partout!"

Comment est-ce que ton travail influence ta manière de te maquiller ?

“Travailler avec des maquilleurs et maquilleuses aussi talentueux m’a beaucoup aidée à m'améliorer ! Ils me partagent leurs astuces, m’encouragent à tester des choses que je n’aurais pas osé faire seule. Ils m’ont appris à nuancer, à adapter le maquillage à la forme de mon visage, à le penser en fonction de la lumière, de mon teint, de l'état de ma peau.”

   

Comment ta trousse change-t-elle selon les jours ?

“Elle évolue surtout avec les saisons. En hiver, j’opte pour des textures plus riches, plus enveloppantes. En été, je réduis au strict minimum : une crème hydratante très légère, une protection solaire suffisante, et c’est tout. Mes essentiels restent les mêmes : un fond de teint ou correcteur appliqué au pinceau, le Bisou Blush Violette_FR, le Mascara Limitless Ilia, la Mega Water Talm, le Skin Revive Mimétique, l’Huile Nourrissante Pétale de Rose Alaena ou l'Huile Sérum Régénérante Coehlo Beauty. J'adore aussi la Mega Oil Talm.”

As-tu une astuce make-up anti fausse note ?

“Oui : toujours en faire moins que trop. Et surtout, bien préparer sa peau. L’écouter, ne pas forcer essayer de repondre a ses besoins.”

Quel est ton geste simple pour te sentir bien dans ta peau, même les jours “sans” ?

“Essayer, s’amuser, oser ! Il n’y a pas de “bonne” manière de faire. Il y a la vôtre.” 

La sélection d'Adeline Mai

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Retrouvez Adeline Mai sur son compte Insagram @adelinemai

 

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