Portrait

Dans la trousse make-up de Fleur Copin

Artiste plurielle et solaire, Fleur Copin incarne une beauté qui dépasse les standards. Marquée par l'exigence du corps en mouvement instauré par ses années à danser dans la peau de son alter ego au Crazy Horse, elle se réinvente aujourd'hui, loin des rituels figés. Rencontre avec cette femme singulière aux multiples facettes qui voit la beauté comme une énergie.

    

Dis-nous tout sur toi

“Je m’appelle Fleur Copin, je suis artiste : je danse, je joue la comédie, je chante, et je vis à Paris. Les grandes lignes de mon parcours : 15 ans de danse professionnelle, entre clips vidéo, comédies musicales, tournées... et pour finir : le Crazy Horse. Je suis aussi comédienne ! On peut me retrouver dans Escort Boys sur Prime Video. Côté musique, j’écris, je compose et j’interprète. Tu peux m’écouter sur toutes les plateformes de streaming.”

As-tu toujours su que tu ferais de la musique ?

"Pas du tout ! Ça a été un vrai hasard et de très belles rencontres qui m’ont menée à ce projet « Pilote », mon premier EP, sorti en janvier 2024. J'avais entamé pas mal
de choses dans ma vie personnelle et pro, ce qui m’a fait
ralentir côté interprétation, mais je suis toujours à fond 
dans l’écriture" ;)

Comment ta carrière de danseuse a-t-elle influencé ton rapport au maquillage ?

“Je me suis maquillée quotidiennement pendant plus de 10 ans pour des shows très variés. Le maquillage m’a toujours permis d’entrer dans mes personnages et de les incarner à 100 %.

Encore aujourd’hui, peu importe l’occasion, d’une simple sortie entre copines à une pochette de single, le maquillage est central. J’adore ça. C’est un jeu pour moi, et je ne m’en lasse jamais, car il y a un milliard de façons de se réinventer.”

    

Ton rapport au maquillage a-t-il évolué avec le temps ?

“Bien sûr ! Et je pense que les tendances aussi ont influencé ma vision. Aujourd’hui, je suis dans un vrai minimalisme au quotidien : des textures légères, fluides, transparentes.

Je fais toujours mes sourcils (parce qu’ils sont catastrophiques) un peu de bronzer, du blush… et surtout, j’adore me faire une jolie bouche. Le mascara est devenu presque accessoire , alors que j’adore ça, mais j’en mets de moins en moins.”

Comment définirais-tu ta vision de la beauté ?

“Pour moi, la beauté est totalement subjective et personnelle. Je n’ai jamais aimé comparer les gens sur leurs caractéristiques physiques. Je suis rarement d’accord avec les magazines qui élisent "la plus belle femme ou le plus bel homme du monde". La beauté, c’est plutôt une énergie que tu choisis de partager autour de toi.”

    

Comment ta carrière au Crazy Horse a-t-elle influencé ta vision de ton corps et de ta beauté ?

“Je dirais… pas forcément de manière positive. Dans le spectacle vivant, et particulièrement au Crazy Horse, le corps est au centre de tout. Et parfois, il prend trop de place. S'inspecter chaque jour sous tous les angles pour vérifier qu’il n’y a pas d’imperfections, ce n’est pas la façon la plus saine d’apprendre à aimer son corps. C’est dans le sport que j’ai appris à aimer mon corps tel qu’il est, dans tous ses états : maternité, post-partum, été, hiver… peu importe. Le sport reste mon meilleur allié.”

Quelle est la partie de ton visage que tu préfères maquiller ?

“La bouche, sans hésiter. J’adore jouer avec les crayons à lèvres, les rouges à lèvres mats ou brillants, et les gloss !”

    

Qu’y a-t-il dans ta trousse make-up aujourd’hui ?

“Évidemment, des crayons à lèvres et des gloss teintés. Le crayon à lèvres Lip Sketch Hydrating Crayon Ilia est sublime, et j’ai deux ou trois Posh Balm Victoria Beckham Beauty qui sont incroyables. Un goupillon pour les sourcils, le In Frame Brow Gel, Ilia aussi, un crayon gras pour les yeux qui me sert aussi d’highlighter, des petites lingettes matifiantes, une mini brosse à cheveux…

Et bien sûr, une crème solaire SPF 50, la Protection Quotidienne en Gelée, de la marque PERS, ultra légère, que je peux remettre dans la journée par-dessus le maquillage."

Comment ta trousse a-t-elle changé depuis tes années dans la peau de Kika au Crazy Horse ?

“Elle s’est clairement allégée, et j’en suis très contente. C’était intense pour la peau à l’époque : maquillage très lourd et transpiration tous les soirs… Même avec de bons démaquillants, la peau était fragilisée. J’ai eu de la chance, je n’ai jamais eu d’acné, mais j’ai vu certaines peaux se détériorer avec le temps.”

    

Quel sont les indispensables de ta salle de bain ?

Celui que je rachète même avant d’avoir fini le pot : le masque exfoliant lissant, Enzyme Exfoliator de Susanne Kaufmann, et la The Cream Augustinus Bader. Mention spéciale pour PERS Skincare, que j’ai découvert dans la salle de bain d’une copine, leurs produits sont désormais dans la mienne ;) Leur crème solaire et les sérums Rétinol 0.3% et Vitamine C 10%, sont top !”

Quel est ton rituel pour préparer ta peau avant le make-up ?

“Je ne suis pas adepte des mille couches. Je préfère le "peu, mais bon" : sur peau propre, je mets un sérum, une crème hydratante, une crème solaire, puis je passe au maquillage. C’est tout.”

    

Quel est ton geste simple pour te sentir bien dans ta peau, même les jours « sans » ? 

“Comme disait une grande femme de notre époque, Rihanna : "Hmm… pretend." Je m’octroie une journée à ne rien faire à part skincare et soins pour le corps. Et si j’arrive à aller au sport une heure, alors ce n’est plus vraiment un jour "sans" ;).”

As-tu une astuce pour assurer la tenue impeccable de ton maquillage ?

“Je brille beaucoup, donc si je sais que je vais danser ou qu’il va faire chaud, je mets un fixateur, et j’ai toujours mes petites lingettes absorbantes ;).”

    

Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui explorent leur identité à travers le maquillage ?

“De ne surtout pas se limiter ! Le maquillage n’est pas là pour vous "améliorer" en tant qu’humain, il est là pour s’amuser, explorer, parfois même s’armer face à certaines situations. Le mascara coûte trop cher pour être enlevé avec des larmes, par exemple. Et surtout, n’écoutez pas ceux qui vous diront que vous êtes trop maquillés, ou que vous avez mauvaise mine sans. Ils ne font que refléter leurs propres insécurités. Le marché du make-up est vaste : peu importe ton budget, tu trouveras de bons produits. Juste : fais attention à la compo et à la provenance :).” 

Retrouvez Fleur Copin sur instagram @fleurcopin

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